Motivation
La Communauté française organisait en février 2007 une évaluation externe non certificative aux élèves de 2e et 5e années de l’enseignement primaire ainsi qu’aux élèves de 2e année de l’enseignement secondaire, ledit test portait sur la lecture et la production d’écrit.
Les résultats révèlent qu’à l’épreuve de lecture, les élèves de 2e année primaire obtiennent une moyenne de 76,0%, 67,7% en 5e année primaire, 58,6% en 2e générale et enfin 48,1% en 2e professionnelle.
En ce qui concerne la production d’écrit, la majorité des élèves n’ont eu aucun mal à exprimer leurs idées par écrit (82,8%) mais moins de la moitié d’entre eux (38,9%) parviennent à produire des textes satisfaisants tant sur le plan du fond que sur le plan de la forme.
Et ce même rapport souligne que près d’un élève sur six (17,3%) n’arrive pas à produire un écrit passablement compréhensible.
En analysant les difficultés principales des élèves face à la production écrite, les résultats indiquent que près de 20% d’entre eux ne répondent pas aux exigences imposées par la situation de communication.
En guise de conclusion par rapport aux résultats de la production écrite des élèves, un travail conséquent reste à faire afin de conscientiser les apprenants que l’écrit n’est pas une simple retranscription de l’oral.
Nous voyons qu’à travers ces résultats en demi-teinte, que les élèves lisent mais lisent mal.
Lorsque les textes deviennent un peu plus complexes, un grand nombre d’élèves ne parviennent pas à comprendre l’implicite, ce qu’un lecteur expert aura vite décelé.
Le lecteur aura vite compris qu’un travail de fond reste à faire tant sur le plan de la lecture que de l’écriture.
Dans ce travail de fin d’études, je me suis intéressé aux jeux de langage.
Pourquoi les jeux de langage ?
L’objectif principal est de développer les compétences en écriture chez les élèves.